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Je pratique la photographie depuis une trentaine d’années et j’ai enseigné cette discipline pendant plus de trente ans.

Au début, dans les années 90, je me suis intéressé à ma région (le Borinage – Belgique) et je l’ai parcourue dans le but de rendre compte de l’évolution du paysage. Les friches industrielles de la grande époque minière disparaissaient et je voulais en garder une trace. Ce travail est toujours en cours.

Plus tard je me suis lancé dans ce que l’on appelle la « Street photography » et j’ai voyagé (Viêt-Nam, Cuba, Hong Kong, Afrique et à travers toute l’Europe). Je partais seul, je me fondais dans les rues des villes et j’arpentais les campagnes à la recherche de la scène de rue, la vie au quotidien des « petites gens ».  Je travaillais avec des films argentiques  à la manière des photographes de l’agence Magnum qui m’ont beaucoup influencé à l’époque

J’ai changé aujourd’hui. Je suis toujours un photographe qui déambule dans la rue mais mon approche est plus contemplative. Mon travail s’est orienté vers une démarche plus conceptuelle et/ou plasticienne. Je ne suis plus à l’affut de « l’instant décisif », je cherche la beauté dans les détails apparemment insignifiants de la vie quotidienne. Ma démarche, se présente comme une quête documentaire et dans ma tentative de révéler la poésie des moments ordinaires, j’ambitionne de transformer des instants banals en véritables œuvres d’art.

Les traces du temps qui passe tiennent une place importante dans mon travail.

Ces traces agissent au cœur du projet ; elles façonnent et modèlent les choses, elles exercent leurs influences en effaçant doucement mais sûrement le passé, elles leur confèrent une patine particulière et les plongent dans une aura mystérieuse. Quand il s’associe au contexte contemporain, ce processus révèle une plasticité nouvelle et réserve fréquemment des surprises ; la juxtaposition du passé et du présent offre des cocktails parfois improbables mais attendrissants, incongrus, absurdes, risibles, désuets etc.

Je pratique aussi la photographie au sténopé (photographie avec  une  petite  boite percée d’un simple trou). Avec la photographie au sténopé on pratique « à l’aveugle » en exposant le film pendant un long laps de temps. On obtient des résultats surprenants que l’ œil ne peut voir : l’écoulement du temps, les traces des mouvements de l’eau, des nuages, de la foule etc. C’est très excitant car on ne découvre le résultat qu’une fois le film développé…

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