Samuel Delcroix

À demi-caché

Cette mini-série a été réalisée sur la côte belge pendant un très court laps de temps. Alors que je marchais, soudainement, un brouillard dense s’est abattu sur la plage…

Miramar

Face à la mer, je ressens une fascination profonde, une émotion qui transcende les mots. J’aurais aimé exprimer ces sentiments, écrire sur l’océan, mais en découvrant un texte de Marcel Proust, j’ai trouvé des mots qui résonnent si intimement avec mes émotions envers la mer que je souhaite les partager ici, en accompagnement de mes photographies…

Empreintes

Au cœur d’une école abandonnée dans laquelle j’ai exercé mon métier d’enseignant, j’arpente les classe à la recherche de mes souvenirs. Les tableaux noirs se sont évaporés laissant derrière eux une empreinte sur les murs décrépits…

La dernière marée

Réalisée à la côte belge le 31 décembre, cette série présente un ensemble d’images capturées en quelques dizaines de minutes à intervalles réguliers lors de la dernière marée de l’année…

Dans la rue

Ma démarche photographique dans la rue se caractérise avant tout par une déambulation contemplative, rythmée par mes humeurs. Je cherche la beauté dans les détails apparemment insignifiants de la vie quotidienne…

Lâcher-prise

Ce travail a été réalisé dans le cadre d’un festival célèbre de notre région. Je me suis intéressé non pas à la musique mais aux festivaliers eux-mêmes…

Borinage

Je suis né au Borinage en 1961.
Le Borinage est une région de Wallonie, en Belgique.
Ancien bassin houiller très prospère au 19e siècle, il a connu son déclin au milieu du 20e siècle…

Cuba

Parti à Cuba je ne savais pas à quoi je devais m’attendre. Arrivé au cœur de la vieille Havane, j’ai pris peur et j’ai cru que jamais je n’oserais sortir mon appareil. Tout était tellement nouveau pour moi, j’avais le sentiment de faire un bond dans l’inconnu et de 50 ans en arrière. C’était fou ! La rue, les vieilles voitures américaines, l’architecture, les couleurs, la musique…

Vietnam

Parti de Saigon (Ho-shi-Minh) et la baie du Mékong au sud, j’ai remonté tout le pays jusqu’à la frontière chinoise.
M’arrêtant ci et la, dormant dans de petites auberges ou chez l’habitant, je visitait villes et villages. J’allais à la rencontre des gens. Je faisais de la « street photography »
Je ne parlais pas le Vietnamien, ils ne parlaient pas le français, l’anglais c’était rare. On se comprenait ! Je demandais si je pouvais les prendre en photo. Ils ne disaient jamais non…

De tous temps

Je suis un photographe qui déambule, dans la rue, la nature, les bords de mer…  
Mon approche est contemplative et je m’émerveille d’un rien, l’ordinaire me touche.

Sténopé

Je pratique la photographie au sténopé (photographie avec  une  petite  boite percée d’un simple trou). Avec cette technique, on pratique « à l’aveugle » en exposant le film pendant un laps de temps plus ou moins long

 

Je pratique la photographie depuis une trentaine d’années et j’ai enseigné cette discipline pendant plus de trente ans.

Au début, dans les années 90, je me suis intéressé à ma région (le Borinage – Belgique) et je l’ai parcourue dans le but de rendre compte de l’évolution du paysage. Les friches industrielles de la grande époque minière disparaissaient et je voulais en garder une trace. Ce travail est toujours en cours.

Plus tard je me suis lancé dans ce que l’on appelle la « Street photography » et j’ai voyagé (Viêt-Nam, Cuba, Hong Kong, Afrique et à travers toute l’Europe). Je partais seul, je me fondais dans les rues des villes et j’arpentais les campagnes à la recherche de la scène de rue, la vie au quotidien des « petites gens ».  Je travaillais avec des films argentiques  à la manière des photographes de l’agence Magnum qui m’ont beaucoup influencé à l’époque

J’ai changé aujourd’hui. Je suis toujours un photographe qui déambule dans la rue mais mon approche est plus contemplative. Mon travail s’est orienté vers une démarche plus conceptuelle et/ou plasticienne. Je ne suis plus à l’affut de « l’instant décisif », je cherche la beauté dans les détails apparemment insignifiants de la vie quotidienne. Ma démarche, se présente comme une quête documentaire et dans ma tentative de révéler la poésie des moments ordinaires, j’ambitionne de transformer des instants banals en véritables œuvres d’art.

Les traces du temps qui passe tiennent une place importante dans mon travail.

Ces traces agissent au cœur du projet ; elles façonnent et modèlent les choses, elles exercent leurs influences en effaçant doucement mais sûrement le passé, elles leur confèrent une patine particulière et les plongent dans une aura mystérieuse. Quand il s’associe au contexte contemporain, ce processus révèle une plasticité nouvelle et réserve fréquemment des surprises ; la juxtaposition du passé et du présent offre des cocktails parfois improbables mais attendrissants, incongrus, absurdes, risibles, désuets etc.

Je pratique aussi la photographie au sténopé (photographie avec  une  petite  boite percée d’un simple trou). Avec la photographie au sténopé on pratique « à l’aveugle » en exposant le film pendant un long laps de temps. On obtient des résultats surprenants que l’ œil ne peut voir : l’écoulement du temps, les traces des mouvements de l’eau, des nuages, de la foule etc. C’est très excitant car on ne découvre le résultat qu’une fois le film développé…