À l’aide d’un appareil muni d’un sténopé, j’ai utilisé une surface photosensible argentique placée dans une petite boite en bois.

L’humilité du sténopé, associée à la longueur des poses, m’ont permis de révéler le rythme immuable, la puissance énigmatique et fascinante de la mer. J’ai délibérément voulu créer une uniformité en me plaçant de telle sorte que le ciel et la mer occupent une place égale.

Je me suis efforcé de capturer l’essence même de la nature pour offrir une immersion totale dans cette contemplation.

Dans ma quête solitaire, associée à un plaisir contemplatif, je tente de capturer l’instant suspendu, celui où le temps s’étire entre marée montante et descendante.